Travaux de mai
Climat
Lorsqu’il fait trop chaud, le proverbe angevin suivant
perd de sa valeur : « plus mai est chaud, plus l’an vaut. » En
revanche, certaines années, il pleut et même il neige jusqu’au début du mois de
juin, au grand dam des amateurs de printemps parfumé. Le vent est parfois
violent sur tout l’hexagone français et les orages s’abattent brusquement aussi
bien à Lille qu’a Toulouse. On compte en moyenne en mai 2 ou 3 jours d’orage à
Nantes, Lille, Paris, Lyon et Toulouse et 4 à Strasbourg.
Soins généraux
Le jardinier est comme le pèlerin : il ne craint ni
la pluie ni la gelée. Il ne s’agit pas encore de sortir les plantes annuelles
ni les jeunes légumes cultivés sous couvert, mais il ne faut pas perdre de
temps lorsque les beaux jours reviennent.
Les plantations sur ados sont possibles, tandis que les
cloches et tunnels continus rendent d’inestimables services.
Tailles, greffages et traitements printaniers occupent
les journées de l’arboriculteur amateur, tandis que l’amateur de fleur plante
et transplante. Certaines années, le soleil est déjà agressif, et il faut
ombrer et désombrer matin et soir, sous peine de voir brûler les jeunes
feuilles vertes et tendres. Pourtant les premières récoltes et les parfums du
jardin récompensent centuple le passionné de plantes.
TRAVAUX AU POTAGER
Les châssis des coffres de culture n’ayant plus leur
utilité, il faut les remisé, sauf sur les aubergines et les melons, encore
frileux.
Sous châssis
Plantez les jeunes plants d’aubergines semées en mars sur
vieille couche désinfectée à la chloropycrine ou avec un produit de
désinfection des sols. Les plantes bien enfoncées sont paillées et arrosées
abondamment. L’aération reste toujours ouverte au maximum. Dans les régions
froides, on plantes les melons de la même façon : la distance entre les
plantes est de 70 à
Les autres couches découvertes sont progressivement
libérées de leurs hôtes. Lorsque
l’occasion se présente, on les vide ensuite de leur contenu, et, traitées
contre la pourriture et les parasites elle attendent la prochaine saison.
En pleine terre
Les récoltes vont bon train : le jardinier commence
à déguster ses légumes frais « qui viennent du jardin » ; radis
salades et, dans les régions favorisées, carottes et pois.
Les semis de pleine terre se succèdent. Opérez le matin
de bonne heure, lorsque la erre est fraîche, recouvrez les graines avec du
terreau et arrosez.
Semis en place d’arroche ; bette, variétés
« Blonde à carde blanche, race de Lyon » et
« verte » ; betterave à salade ; carotte (récolte dans les
deux mois et demi) ; cerfeuil ; courge (en poquet) ; navet et
oseille (en ligne). N’oubliez pas d’arroser, car le soleil brûle facilement les
jeunes plantes assoiffées.
Les amateurs de verdures sèment par petites séries les
salades et radis d’été. Réservezpour ces légumes des planches légèrement
ombrée, laitue, variétés « Bon jardinier », « Gloire de
Nantes », ou romaine, variétés « Ballon » et « Verte de
Provence ».
Vous pouvez semer à l’extérieur sans aucune crainte les
légumes fragiles tels que les haricots verts ou en grain, variétés
« Beurre », « Saint Fiacre », « Mangetout blanc de
juillet », « Adria » ou encore « Triomphe de Farcy ».
Enterrez très peu la graine, car il est dit que ces légumes « doivent entendre sonner
midi ». Cependant protegez les quelques jours dans les régions froides.
C’est maintenant qu’il faut planter en pépinières les
espèces à consommer vers la fin de l’été ou pendant l’hiver : chicorée
frisée et scarole, chou de Milan et chou tardif, chou navet chou rave et
poireau. Les légumes semés précédemment sont plantés en place dans des carrés
préparés à cet effet.
N’attendez plus pour effectuer les plantations de
piments, de poireau, de chou de salades et de tomates. Chez un professionnel,
choisissez des variétés hâtives, »Casaque rouge », « Précoce
Truffaut » : « Pierrette Primabel ». La terre est humifère,
profonde et bien désinfectée. Espacez les plantes de
Au mois de mai, les oignons petits grelots, variété
« Jaune de Mulhouse », sont semés en place (5 à 6 g/ m²) dans des
sols pauvres faiblement fumés. Vous pouvez aussi planter en place de petits
bulbes achetés dans le commerce.
Ne différez plus la division des touffes de thym.
Replantez les éclats dans une tranchée de
Travaux divers
Les pommes de terre légumes racines irremplaçables
plantées le mos précédent, doivent être buttées sans tarder. Formez à l’aide d’une houe à la main ou d’une binette
un profond sillon entre les rangs en ramenant la terre sur les plantes de
N’oubliez pas de supprimer les stolons des fraisiers les
plantes fortifiées fructifient mieux. Epandez un léger paillis tout autour des
fraisiers, jusque sous les feuilles. Cette couverture saisonnière, qui peut
être remplacée par un film plastique noir, gêne la croissance des mauvaises
herbes, maintient la fraîcheur au pied des végétaux et empêche le salissement
des fruits
C’est le moment d’épandre un engrais complet
« légumes » au pied des artichauts, choux, haricots, pois, épinards.
Un coup de griffe fait descendre l’engrais en terre.
Les légumes racines, carottes et autres, reçoivent plus
tard en saison un engrais contenant moins d’azote. Ce travail est effectué de préférence le
matin ou le soir. Il est suivi d’un arrosage lorsque le temps reste très sec.
Arrosez aussi la
veille d’un désherbage, d’un éclaircissage ou
d’un démarriage. Les mauvaises herbes extraites à la main entre les
légumes ou à la binette dans les allées « viennent » plus facilement.
Il est aussi possible de désherber chimiquement certaines cultures La lutte
antiparasitaire se poursuit impitoyablement. Traitez contre pucerons et
chenille à l’aide de produits insecticides peu polluants (à base de pyrèthre,
roténone, etc.).
Les haricots, fèves et laitues doivent être surveillés tout
spécialement. La « maladie du Blanc » (oidium) se développe
rapidement après quelques ondées chaudes sur les pois, laitue, tomates, pommes
de terre, melons et concombres. Traitez sans tarder par poudrage ou
pulvérisation.
Respectez scrupuleusement les doses d’emploi et modes de
traitements.
Travaux au verger
La douce chaleur du moi de mai fait grossir les fruits.
Les premières récoltes de cerises variétés bigarreau « Hâtif de Burlat », bigarreau
« Jaboulay », « Guigne de mai », font grimper dans les
arbres petits et grands. Consommez sans remords ces premiers fruits, la saison
des confitures viendra plus tard.
Taille et palissage
C’est ce mois ci que débutent les premières opérations de
la « taille Lorette » sur les arbres vigoureux non taillés cet hiver.
Procédez avec régularité afin de ne pas oublier quelques branches, qui
profiteraient inutilement de la sève.
Pincez les cerisiers, les rameaux des pêchers et les
poiriers très vigoureux. Ces pincements en vert, sur trois ou quatre feuilles,
permettent un transfert de sève vers les fruits. Ebourgeonnez aussi la vigne et
éclaircissez les pommiers et les poiriers trop productifs. Profitez en pour
palisser les formes en espalier et pour vérifier les ligatures et attaches.
Lorsque vous rencontrez des fruits malades, il faut les supprimer et traiter
aussitôt que possible. Tous les rameaux taillés sont mis en tas et brûles sans
attendre, par temps calme évidemment. Lorsque cela est possible, coupez les
très court et empilez les dans le fond du jardin en les poudrant avec un
produit mixte antiparasitaire. Les fruits tombés subissent le même sort.
Les variétés tardives de pommes et de poires sont
ensachées pour les protéger contre leurs ennemis. Avant cette opération,
procédez à un traitement antiparasitaire afin d’éviter d’enfermer quelques
destructeurs avec les fruits.
Greffage et multiplication
Lorsque le temps n’est pas trop chaud, on peut poursuivre
le greffage en couronne sur les poiriers, les pommiers et les cerisiers. Cette
méthode de régénération des vieux arbres est très utile dans les vergers âgés
ou encore lorsque l’échantillonnage variétal doit être modifié.
Mastiquez abondamment et bassinez si nécessaire les
arbres nouvellement greffés en fente ou en couronne exécutées les mois
précédents. Tranchez les ligatures risquant d’étrangler les plantes. Vers la
fin du mois de mai il peut être utile de pincer les nouvelles pousses trop
vigoureuses.
Arrosage et travaux divers
Pendants les belles journées de printemps e d’été les
arbres fruitiers exportent beaucoup d’eau qu’il est indispensable de compenser
par des arrosages abondants. Ces apports d’eau auront lieu le matin ou le soir
afin d’éviter les déperditions inutiles Néanmoins il faut procéder avec
prudence pour les arbres à noyaux qui perdent parfois leurs fruits après des
arrosages trop importants. Cela s’appelle la « chute physiologique des
fruits ». Certaines variétés sont
plus sensibles que d’autres.
Apportez de l’engrais directement au niveau des racines
des arbres fruitiers, en utilisant un pal injecteur, cet appareil de
professionnel envoie, sous forte pression, de l’engrais soluble complet dans le
sol à la proximité des racines. Celles-ci profitent immédiatement des éléments
nutritifs.
Traitements phytosanitaires
La chaleur aidant, les parasites de développent et se
reproduisent rapidement. Il convient de surveiller avec précaution l’évolution
des insectes et des maladies.
De toutes façon,
luttez contre la tavelure des poiriers, le mildiou et l’oïdium de la vigne. Un
ou deux traitements préventifs avec un fongicide du commerce protégent les
arbres et leurs fruits. Les sulfatages, soufrages et autres poudrages ne
peuvent être bien exécutés que par temps calme. Protégez vous le visage et les
mains contre les produits antiparasitaires qui pénètrent aisément à travers la
peau.
Attention à la mouche des cerises et aux chenilles.
Certains printemps particulièrement secs, les arbres cultivés en espalier sont
vigoureusement attaqués par les araignées rouges. Traitez avec un acaricide
efficace sans plus attendre. Une seconde intervention sera nécessaire quinze
jours plus tard.
Courant mai, les chenilles de carpocapse (ver du fruit)
migrent vers le sol pour s’y métamorphoser en papillons. Placer un collier de
glu à un mètre du sol environ pour attraper les chenilles. En mai et juin, les
papillons nocturnes sont exterminés avec un produit insecticide de contact. Un
« piège à insectes » vous permettra de connaître l’époque des vols
L’hyponomeute et la phalène sont « exécutés » à
l’aide de traitement à base de parathion et malathion. Il importe de bien
respecter les doses et les modes
d’emploi des produits.
La guerre contre les pucerons est poursuivie seulement
lorsque cela est nécessaire.
Plusieurs fabricants de produits phytosanitaires
proposent depuis des nombreuses années des produits insecticides
endothérapiques agissant par l’intérieur des plantes. Leur longue rémanence
(quatre à six semaines) permet la protection des cultures pendant longtemps.
Ces produits sont interdits d’emploi sur les cultures légumières En outre, tout
emploi doit cesser trente jours avant la récolte des fruits.
Effectuez tous ces traitement le matin, avant les heures
chaudes, afin d’éviter les brûlures solaires.
Arbres, arbustes et gazon
C’est le mois de la taille des arbustes à floraison
printanière. Supprimez les inflorescences fanées et les fourches inesthétiques ou encore les
gourmands des forsythias, »boule de neige », des cytises et des
chimonanthus.
Profitez pour épandre u peu d’engrais complet au pied de
ces végétaux. Griffez et arrosez pour faire descendre l’engrais.
Les arbustes actuellement en fleurs, ou qui vont bientôt
fleurir, reçoivent aussi des éléments nutritifs solubles.
Dans le nord de
Rosiers
Epandez au pied de chaque arbuste un peu d’engrais
« rosiers », binez légèrement pour éliminer les mauvaises herbes et
paillez. Cette protection superficielle conserve l’humidité et ralentit la
croissance des adventices. Il existe des désherbants sélectifs
« rosiers ». Si vous ne l’avez pas fait, il est indispensable de
palisser les rosiers grimpants. Utilisez du raphia vert ou des ligatures
plastiques vertes, sans serrer trop. Les
rameaux des autres plantes grimpantes ligneuses : bégonia, chèvrefeuille,
glycine, plient aussi sous la charge des fleurs estivales. Vérifiez les
arraches des ramilles et palissez les si nécessaire.
Gazon
Le mois de mai est consacré essentiellement à la tonte et
à l’épandage sur pelouses et gazons. Il est encore trop tôt pour laisser
l’herbe coupée sur place : le soleil ne la fait pas sécher assez vite. Régler
progressivement, de plus en plus bas la hauteur des lames de coupe. Arrêtez
vous à la bonne hauteur : 3 à
S’il n’a pu avoir lieu le mois précédent, le
« sablage » de printemps est exécuté en mai. Apportez à cette
occasion un mélange de sable, de tourbe et d’engrais « gazon. Les mélanges
du commerce sont bien pratiques d’emploi. Griffer énergiquement (scarifiez)
Les pelouses traitées le mois précédent au sulfate de fer
neige. Les mousses et lichens se détachent sans difficulté, jetez ces déchets
aux ordures. Les mauvaises herbes détruites par les épandages d’hormones
sélectives sont aussi jetées au rebut ou brûlées. Roulez bien le gazon, afin
d’aplanir les bosses provoquées par ces travaux.
Si le climat ne vous
l’a pas encore permis, vous pouvez maintenant semer votre gazon de printemps.
Dressez (ratissez) une dernières fois le terrain avant le semis. Plombez à la
batte ou aux pieds. Puis arrosez avec un tourniquet à gouttelettes très fines.
Traitements phytosanitaires
Pucerons, cochenilles, thrips, araignées rouges,
chenilles défoliatrices et maladies cryptogamiques sont aussi nuisibles pour
les arbustes décoratifs que pour les arbres fruitiers. Profitez donc d’une
journée calme pour pulvériser les rosiers avec un produit mixte :
insecticide, acaricide et anticryptogamiques. Lorsque l’année est peu pluvieuse,
utilisez des poudres antiparasitaires. Elles présentent le désavantage de
tacher le feuillage, mais sont tellement faciles d’emploi qu’elles deviennent
irremplaçables dans les petits jardins.
A noter : si vous avez regroupé tous vos rosiers
dans une roseraie, n’oubliez pas de désherber les allées sablées ou
gravillonnées. La propreté de ce coin du jardin fait partie de l’image de
marque des roseraies.
Citons quelques variétés à grandes fleurs dignes de
figurer chez les amateurs de rose très exigeants « femme », hauteur 0.80 cm/1 m,
nacre rose parfumée : « Perle noire »,
Fleurs
Le jardin devient un havre de repos et de beauté. La
flore printanière s’en donne à cœur joie et fait éclater ses corolles aux mille
couleurs : corbeilles d’or et corbeilles d’argent, aubriettes, tulipes,
ancolies et calcéolaires sont de la fête.
Les sautes d’humeur du bonhomme Temps incitent les
jardiniers à la prudence. Gardez jusqu’au 15 mai les couvertures de protection
des fleurs fraîchement plantées et des végétaux récemment sorties de
l’orangerie.
Sous la serre adossée
Il n’y a plus beaucoup de travail dans la serre, car
c’est l’époque des transplantations en pleine terre des fleurs semées les mois
précédents : browalle, coleus, plumbago. Maintenez une aération maximale pendant les journées
ensoleillées. Dans les régions froides, il faut se méfier des gelées nocturnes
jusqu’aux « Saints de glace » de la mi mai.
Sous châssis
Tout les châssis étant remisés pendant le jour, les
plantes durcissent rapidement et végètent avec vigueur.
Le bouturage en vert des arbustes à floraison printanière
a lieu sous châssis ou sous cloches ombrées.
Prélevez des boutures feuillées de 20 à
Les autres boutures sont pincées afin de provoquer leur
ramification : les plantes molles resteront plus trapues. Toutes ces
cultures réclament de copieux arrosages. Différez encore l’apport d’engrais,
puisqu’elles vont bientôt être plantées à l’extérieur.
Lorsque les couches sont vides, rassemblez le fumier qui
servira au paillis sous les plantations ou bien à la fabrication de terreau de
fumier pour les cultures suivantes.
Pleine terre
Les plantes bulbeuses des plates bandes et massifs de
dégarnissent et doivent être remplacées par des végétaux de saison. Dans ce
cas, il importe néanmoins d’arracher les oignons à fleur avec une motte de
terre au pied et de les transplanter dans un coin tranquille dans une petite
tranchée. Quelques semaines plus tard, les feuilles jaunissent et indique que
les bulbes doivent être rentrés au cellier.
Arracher aussi les plantes bisannuelles défleuries.
Labourez en apportant un amendement humifère (tourbe
enrichie) et de l’engrais pour planter annuelles ou vivaces.
Dans les carrés prévus pour les plantes annuelles en
place, semée à la volée les espèces suivantes qui fleuriront dans quelques
semaines : balsamine, belle de jour et belle de nuit, eschscholtzia de
Californie, pourpier, lavatère et bien d’autre encore.
L’exposition choisie doit être chaude, le sol profond et
nourrissant. Plombez les graines, arroser et surveillez la montée des mauvaises
herbes. Le désherbage a lieu régulièrement afin d’éviter la concurrence entre
les plantes. Certains jardiniers préconisent la mise en place d’un paillis
après le semis : cela est très utile dans les régions chaudes. Un autre
paillage peut être réalisé sous les espèces à grand développement.
Semis de plantes bisannuelles
Il faut déjà penser aux semis des fleurs
bisannuelles : celle qui s’épanouiront au printemps prochain. Préparez en
conséquence la terre très fine d’une planche à mi ombre où vous semez :
arabis, aubriette, hélénie, pavot vivace, rudbeckia vivace, valériane. Plombez
les graines, arrosez et paillez. Le repiquage a lieu lorsque les plantes
commencent à se gêner mutuellement.
Plantations
Lorsque les gelées nocturnes ne sont plus à craindre, il
devient possible de planter à l’extérieur les plantes annuelles ou vivace
fragile : bégonia gracilis, sauge pétunia, haricot d’Espagne, lin et tabac
décoratifs.
Suivant les espèces, plantez les entre 25 et
Bulbes
La deuxième vague de fleur chez les tulipes prend son
essor en mai et elle se prolonge jusqu’au début juin. Supprimez au fur et à
mesure les inflorescences fanées pour permettre aux bulbes de reconstituer
leurs réserves. Les feuilles jaunissent et les bulbes grossissent jusqu’à l’arrachage (courant juin début
juillet).
Mettez aussi en place les bulbes à floraison estival dans
les corbeilles, la rocaille ou encore dans les jardinières de balcon :
bégonia tubéreux, canna, freesia, dahlia, glaïeul. Cette mise en terre sableuse et nourrissante
surtout pour les dahlias a déjà commencé en avril dans les régions à climat doux.
Un engrais complet mélangé à du terreau de fumier est
incorporé à la terre du fond des trous. Arrosez si le temps devient trop sec.
Plantes aquatiques
La saison des beautés immergées ou flottantes est
arrivée. Lorsque les gelées ne sont plus à craindre, plantez en sol profond ou
en paniers immergés : nénuphar, potamot crépu, grenouillette et jacinthe
d’eau. Les bords des pièces d’eau naturelles sont nettoyés et affermis. On y
plantes dans la vase additionnée de bouse de vache ancienne ; jonc fleuri,
salicaire, trèfle d’eau, iris kaempferi et iris apogon, masette et roseau
blanc.
Dans quelques semaines, n’oubliez pas de mettre quelques
mollusques nettoyeurs. Les possons participent au nettoyage et animent cette
partie reposante du jardin.
Placez quelques plantes oxygénantes dans les bassins à
eaux dormantes.
La culture des plantes aquatiques possède ses règles
précises : adressez vous à un professionnel spécialisé.
Matériel
Après chaque tonte, vérifiez le niveau du carburant et
l’état de salissement de la tondeuse à gazon. Un affûtage régulier et un
graissage sérieux évitent les accidents stupides et toujours désagréables.
Les fils des outils électriques : taille haies,
tondeuses, tronçonneuses, sont scrupuleusement vérifiés avant chaque usage.
Nettoyez aussi les claies, clayettes et plateaux de
stockage et de conservation : la période des grandes récoltes va bientôt
commencer.